La genèse de la gauche plurielle (1993-1997)

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2018

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Gauche Partis politiques -- France -- 20e siècle France -- Politique et gouvernement -- 1993-1995 France -- Politique et gouvernement -- 1995-1997 Parti socialiste français Parti communiste français


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Élisa Steier, « La genèse de la gauche plurielle (1993-1997) », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.8tws3z


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En 1993, aux élections législatives du mois de mars, la gauche subit une lourde défaite, en particulier le Parti socialiste. À l'issue de cet échec, la crise s'approfondit au sein de cette organisation, mais aussi au sein du Parti communiste français tandis que chez le Verts, la question des alliances entraîne d'importants débats et de bouleversements internes. L'union qui n'apparaît pas dans un premier temps comme une priorité pour les partis de gauche et écologiste devient par la suite de plus en plus une option envisageable, favorisée par de nombreux facteurs comme le contexte institutionnel et la division de la droite. Il ne s'agit cependant pas d'une stratégie évidente car les divergences idéologiques, notamment sur l'Europe et le poids des différentes cultures politiques rendent complexe le rapprochement. Ce dernier s'effectue cependant à partir de 1996 et aboutit à des accords de nature très variable : alliance électorale et programmatique après de longues négociations entre les Verts et le PS, accord électoral minimal entre ce dernier et le Mouvement des citoyens crée par Jean-Pierre Chevènement, tentative d'accord avortée entre le PCF et les Verts...La gauche plurielle se construit donc comme une alliance préélectorale sans programme commun, mais suffisamment efficace pour emporter les élection législatives des 25 mai et 1er juin 1997. La gauche plurielle prend alors la direction de la France pendant cinq années. Les années 1993-1997 ne constituent pas ce que l’on pourrait appeler de prime abord un âge d’or de la gauche, bien loin des promesses chantantes de 1936 ou de 1981, encore moins un âge d’or des partis, de plus en plus contestés au sein du système politique français. Mais c’est une période qui mérite d’être analysée parce que l’histoire a intérêt à s’intéresser aux creux et aux moments de moindre éclat souvent riches en débats, en remises en cause, en essais.

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