La mort d’aujourd’hui est inédite, presque inhumaine

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2017

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Damien Le Guay, « La mort d’aujourd’hui est inédite, presque inhumaine », Inflexions, ID : 10670/1.8w4ns9


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Rien ne s’arrête plus quand une personne vient à mourir : ni le temps social ni la circulation automobile ni les passants dans la rue. Pire : le transport des cadavres est désormais considéré comme une nuisance sociale, un trouble du voisinage, et occasionne des plaintes. Quant aux « pompes funèbres », elles n’ont plus rien de pompeux ni même de funèbre. Cette manière « moderne » de mourir remet en cause le programme de l’humanisme. Si nous n’aménageons plus un moment de répit partagé face à la tragédie de notre finitude inéluctable, ne remettons-nous pas en cause l’affirmation de notre liberté ?

When someone dies today, nothing comes to a halt : neither social time nor the traffic nor people going past in the street. Worse still, the transfer of corpses is now considered socially undesirable, like a disturbance in the neighbourhood, and people complain about it. As for undertakers, they have lost whatever funereal solemnity they may once have had. This “modern” way of dying challenges the very principles of humanism. If we no longer take time to pause together when faced with the tragedy of our inevitable finiteness, are we not undermining our freedom ?

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