Littérature, danse, cinéma : une lecture moderne des Souliers rouges d’Andersen (1845)

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2019

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Guy Ducrey, « Littérature, danse, cinéma : une lecture moderne des Souliers rouges d’Andersen (1845) », Romantisme, ID : 10670/1.8xb7eg


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À côté de la tradition qui, au xixe siècle, intègre parfaitement la danse à la ronde des arts, s’en perpétue une autre, moins connue : celle qui fait du ballet une malédiction et de la danseuse une victime. Andersen le montre dans La Petite Sirène mais surtout dans Les Souliers rouges (1845). En s’emparant de ce conte, un siècle plus tard, pour leur film The Red Shoes, Michael Powell et Emeric Pressburger, élargissent vertigineusement la leçon du conteur, et font de la fable une métaphore de toute création. Héritier du romantisme, le film, parce qu’il exploite tout ensemble la littérature et la polysémie propre à tout ballet, telle que Mallarmé l’avait décrite, convertit Andersen à la modernité par le dialogue des arts.

Alongside the 19th century tradition of dance being perfectly integrated within the arts, there also appears another, lesser known tradition : the dance as a curse, with the dancer its victim. Hans Christian Andersen illustrates this in The Little Mermaid, but more specifically in his 1845 tale The Red Shoes. When the British film-makers Powell and Pressburger adapted the story over a century later, they expanded this thematic in an extraordinary way : The Red Shoes becomes a metaphor of all artistic creation. By incorporating historic notions of romanticism with the inherent polysemy of dance, as described by Mallarmé, the movie thrusts Andersen into modernity

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