«On ne vend pas la terre», Une zone rurale face aux projets d’expansion de Bogotá : contestations, résistances et négociations "We do not sell the land", a rural zone opposite to the project of expansion of Bogota : disputes, resistances, negotiations Fr En

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21 octobre 2019

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Bogotá Expansion urbaine Participation Gouvernance Mobilisation Territoire Bogotá Urban expansion Participation Governance Mobilization Territoire 710


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Aureliano Camacho Bonilla, « «On ne vend pas la terre», Une zone rurale face aux projets d’expansion de Bogotá : contestations, résistances et négociations », Theses.fr, ID : 10670/1.92dhgl


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A la fin des années 1990, les transformations urbaines produites par la généralisation des processus de décentralisation qui contribue à renforcer les gouvernements locaux, à diffuser des modèles de « bonne gouvernance » à l'échelle mondiale et à diversifier l'action publique, affectent les villes et leurs espaces, qui constituent aujourd'hui les principaux récepteurs de la globalisation. Bogotá n’échappe pas à ces restructurations qui l’affectent à différents niveaux, conduisant à des formes d’interaction et de «mises en tension » entre divers acteurs. Ces interactions engendrent, des situations où acteurs institutionnels et habitants se retrouvent parfois dans des situations complexes et conflictuelles.Cette recherche a pour objet d’examiner comment l’intervention de l’action publique, à travers de projets urbains qui façonnent des dispositifs de participation, répond aux besoins des habitants et génère ou induit de nouvelles formes d'organisations et d'actions citoyennes innovantes et diversifiées. L’analyse d’interactions entre les acteurs publics et les acteurs autour de la contestation contre ces projets d’aménagement territorial, révèle des revendications et des répertoires d’actions innovantes des habitants mobilisée. De nombreuses études et recherches adoptent une approche qui privilégie l'observation des interventions sur la ville avec comme point de départ la mise en place d'une politique publique.Cette étude a privilégié l’analyse de projets de transformation de la ville, en en présentant le rôle des habitants en tant qu'acteurs dans la construction de stratégies collectives de gestion, de résistance, de participation et de planification « par le bas ».

At the end of the nineties, the urban transformations produced by processes such as decentralization, which helped to strengthen local governments, and the worldwide diffusion of models of "good governance", profoundly affected the cities and their spaces, seen as recipients of the phenomenon of globalization. Bogotá did not escape these restructuring that affected it at different levels, causing forms of interactions and tensions between different actors. These interactions led to diverse, complex and conflicting situations.On the one hand, this research aims to examine how the intervention of public action through urban projects that propose participation mechanisms, responds to the needs of the inhabitants of the Bogota City, on the other hand, this interventions its generates new resources and forms of collective action. The analysis of the interactions between public actors and opposition groups in regards to territorial planning reveals a series of demands and innovative action repertoires of the mobilized inhabitants.The starting point of numerous studies and researches is the observation of public policy. In a different way this study has privileged the perspective ‘‘from below’’. It means an analysis of the territorial transformation of the city related to the role of the inhabitants as actors that create collective management strategies, resistance, and participation.

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