Violence et pitié : Du pouvoir que nous donnons aux images

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2017

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Danièle Cohn, « Violence et pitié : Du pouvoir que nous donnons aux images », Archives de Philosophie, ID : 10670/1.96ao7m


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Le « tournant iconique » accorde aux images un pouvoir qui va à l’encontre de leur artefactualité. Les œuvres singulières ne sont pas des « images », même si nous les voyons le plus souvent aujourd’hui « comme des images ». La justesse de l’esthétique se tient dans sa capacité à regarder les œuvres d’art, ici en l’occurrence un tableau contemporain, et à chercher à saisir quel savoir sensible il rend visible. Ce savoir sensible nourrit un sensus communis, récuse le compassionnel et restitue à la pitié sa fonction dans une éducation esthétique.

The “iconic turn” grants images a power that goes against the grain of their artefactuality. Singular artworks are not “images”, even though we most often see them today “as images”. Aesthetics is fitting insofar as it has a capacity to look at artworks – here a contemporary painting – and to seek to grasp what kind of sense knowledge it makes visible. This sense knowledge undergirds a form of sensus communis, rejects compassion as a value and restores pity to its function within an aesthetic education.

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