Sylvie Anne Goldberg, directrice du groupe d'études Juives du Centre de Recherches Historique à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, explicite ses axes de recherches

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4 avril 2014

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Séances enregistrées du séminaire «L’écriture de soi des historiens».

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interv. : Goldberg Sylvie Anne, « Sylvie Anne Goldberg, directrice du groupe d'études Juives du Centre de Recherches Historique à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, explicite ses axes de recherches », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.9bofc5


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A l’occasion du séminaire Histinéraires, Sylvie Anne Goldberg, directrice de recherche à l’EHESS explicite ses axes de recherches. Elle précise que sa spécialité, les études juives, est peu reconnue en France, à la différence d’autres pays qui la considère comme un enseignement à part entière. Si d’autres chercheurs étudient la linguistique, l’histoire, la philosophie juive en France, elle est l’une des rares chercheures à revendiquer ouvertement ce champ disciplinaire. Elle n’affirme d’ailleurs pas être historienne, anthropologue, ou philosophe, son domaine étant interdisciplinaire et ses recherches couvrant toutes les périodes. Pour ses travaux, elle croise des sources d’origines diverses, hébraïques, comme chrétiennes, et souligne dans son habilitation à diriger la recherche que ses travaux portent sur une vision interne et externe de l’histoire juive. Pourtant Sylvie Anne Goldberg est arrivée par hasard aux études juives. C’est lors de sa maîtrise qu’elle s’est spécialisée, en étudiant les cimetières juifs de Paris au 18ème siècle, avant la Révolution française sous la direction d’un historien atypique, Philippe Ariès. Elle a ensuite élargi progressivement sa recherche aux cimetières européens, en particulier à Prague, où il existait une continuité de la communauté juive jusqu’au 18ème siècle. Ses travaux l’amènent à travailler sur les problématiques de temporalité, car les périodisations classiques (Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, Les Lumières, etc.) ne correspondent pas à la conceptualisation du temps juif et des événements de leur histoire. Elle montre donc dans cette séance les difficultés de ces chronologies divergentes, et ses recherches pour combler les béances du calendrier juif, notamment à travers les textes canoniques. Elle évoque aussi ses études sur le premier ashkénaze, puis échange avec les historiens présents au séminaire.

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