Art press et la censure : itinéraire accidenté d’une lutte pour la liberté de création

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Flore Di Sciullo, « Art press et la censure : itinéraire accidenté d’une lutte pour la liberté de création », Le Temps des médias, ID : 10670/1.9i5knp


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de création dans le périodique artistique art press reposent sur une structure argumentative correspondant à ce que Luc Boltanski désigne comme la « grammaire de la dénonciation », qui implique une dynamique de relations entre artistes, institutions, et lecteurs du magazine à savoir, par extension, le public de l’art contemporain. Pour ce faire, nous examinons en priorité les éditoriaux de la revue et évoquons dans un premier temps l’ensemble des éditoriaux pour mettre au jour la spécificité de la grammaire de la dénonciation qui s’y déploie, avant de nous concentrer sur trois moments où la revue a contribué à construire l’art comme un problème public par une logique de dénonciation : l’affaire « Finlay » (1987-1989), la Querelle de l’art contemporain (1992-1997), et l’exposition « Présumés innocents » (2000-2011).

Our goal in this paper is to investigate several instances of the French periodical art press advocacy of freedom of speech and more specifically, freedom of creation. We strive to outline that each of those cases rely on a similar argumentative structure labelled as “grammar of denunciation” (Boltanski, 1984). Such a grammar implies a dynamic of relations between artists, institutions, readership and spectators. To that end, we examine art press’s editorials. Our analysis is twofold. In the first place, we look at the whole body of art press’s editorials since 1972 to identify how the grammar of denunciation is discursively built up. In the second place, we highlight three moments when artpress managed to make a public issue out of contemporary art : the Ian Hamilton Finlay case (1987-1989), the “contemporary art quarrel” (1992-1997) and the case of the exhibition “Présumés innocents” (“Alleged incident”), 2000-2011.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en