Formes actuelles du deuil chez l'enfant

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2007

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Jean Bergès, « Formes actuelles du deuil chez l'enfant », Journal français de psychiatrie, ID : 10670/1.9osirg


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L’identification première qui se produit entre la mère et l’enfant prend fin lorsque l’enfant n’occupe plus toute la place du désir de la mère. Elle cesse, comme dit Lacan, de lui obéir. C’est le premier point de la position dépressive. Le deuxième point est celui de la mort. L’enfant a avec la mort une position logique, c’est ce que l’on peut constater avec les enfants hyperkinétiques : « tant que je remue, je ne suis pas mort ». Peut-être que la dépression de l’enfant apparaît quand un enfant se trouverait défini par le signifiant maître de la mort, lui-même se situant en position de savoir. Dans « deuil et mélancolie », Freud articule les deux états à la question du savoir. Dans la mélancolie, je ne sais pas ce que j’ai perdu. Pour qu’il y ait perte et travail de deuil, il faut que l’objet de la perte soit réel, faute de quoi il n’y a ni perte ni deuil. La dépression est un effet de l’incapacité à lire ce qui est inscrit, enkystement autour d’une lettre illisible. Quand l’enfant est dépressif ou agressif, il s’agit d’un appel pour que se fasse réentendre quelque chose de l’objet, de la voix maternelle perdue.

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