Le refus d'un « nouvel ordre » géopolitique bâti sur la « race » : La Nouvelle revue de droit international privé (1934-1944)

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2012

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Silvia Falconieri, « Le refus d'un « nouvel ordre » géopolitique bâti sur la « race » : La Nouvelle revue de droit international privé (1934-1944) », Relations internationales, ID : 10670/1.9pbnzk


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En 1939, la section doctrinale du quatrième numéro de la Nouvelle revue de droit international privé est tout entière consacrée à la vague de législation raciale qui d’Allemagne s’étend aux autres pays européens, menaçant de bouleverser de fond en comble les fondements du droit international public et privé. Dès les premières années de sa fondation, la  nrdip semble comme hantée par les changements que le régime national-socialiste, par sa production normative, est susceptible d’entraîner sur les équilibres internationaux. Quelles sont les préoccupations majeures de Lapradelle et de ses collaborateurs ? Quelle est la position de la nrdip vis-à-vis de ce « nouvel ordre » juridique fondé sur la « race » ? Comment des données comme celles de « race » et de « santé du peuple », propres au domaine de la science biologique, sont-elles mobilisées dans le discours de ces spécialistes du droit international privé ? En répondant à ces questions, cet article détermine la place de cette nouvelle revue, de ses fondateurs et de ses collaborateurs dans le contexte de la science du droit international privé français et européen des années 1930-1940.

The refusal of a « new » geopolitical « order » based on « race »In 1939, the fourth issue of the Nouvelle revue de droit international privé dedicated its doctrinal section entirely to the wave of racial legislation spreading from Germany to other European countries and its very threat to the principles of international private and public law. From the first years after its creation, the nrdip was haunted by the prospect that the normative production of the national-socialist regime might force changes upon the international balance of power. What were Lapradelle’s and his collaborators’ main concerns? Which stand did the nrdip take on the race-based « new order »? Were those experts in international private law drawing on notions pertaining to the field of biology like « race » or « health of the people »? In answering these questions, this article also outlines the part this new journal and its collaborators played in the French and European discipline of international private law during the 1930s and 1940s.

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