Le Fonds mondial vu d’Afrique: Les instances de coordination nationale, entre réseaux transnationaux et rapports de pouvoir (Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Cameroun) (fr)

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10 octobre 2019

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Fred Eboko et al., « Le Fonds mondial vu d’Afrique: Les instances de coordination nationale, entre réseaux transnationaux et rapports de pouvoir (Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Cameroun) (fr) », Face à face, ID : 10670/1.a088ph


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Cette publication saisit l’opportunité de la Conférence de Recomposition des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour publier les premiers résultats qualitatifs d’une recherche menée sous l’égide de l’ANRS. Cette recherche a porté sur les Instances de coordination nationale (ICN – Country Coordinating Mechanism – CCM) du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial vu d’Afrique Le présent dossier vise à analyser dans quels contextes s’inscrivent les financements du Fonds mondial dans la région du monde la plus éprouvée par les pathologies auxquelles ce mécanisme doit sa naissance : l’Afrique subsaharienne. A partir des Instances de coordination nationale (ICN ou Country Coordinating Mechanism – CCM) qui forment les structures collégiales multi-acteurs au sein desquelles s’organise la répartition des fonds assortie des plans d’action multisectoriels, ce dossier propose des études en aval, sur le « terrain » à partir de quatre pays : Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun. Ces derniers ont la particularité d’avoir connu des progrès importants imputables aux financements internationaux mais ils constituent également la zone grise dans laquelle ces progrès sont les plus lents : l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche est issue d’un projet de recherche mené depuis 2015 grâce à un financement de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales. Initialement consacré à trois pays le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, ce travail collectif a été élargi au Burkina Faso à la faveur d’une recherche doctorale qui a rejoint les activités de recherche de ce projet. Ce travail se présente en quatre parties. Il s’ouvre sur une présentation socio-historique du Fonds mondial. Cette partie articule la problématique de « l’alliance politique inédite » qu’est le Fonds avec la question des acteurs privés de ce mécanisme de solidarité internationale. La seconde partie se consacre à la tension entre le dessein multilatéral du Fonds et les enjeux bilatéraux qui unissent les partenaires africains et les agences de coopération des pays donateurs. La troisième partie concerne les rapports entre les pouvoirs publics et les organisations de la société civile, entre tensions et conciliations, notamment autour de la question des « populations-clés », et en particulier celle des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). L’approche comparée dans ce cas éclaire les dynamiques idéologiques auxquelles sont confrontées les enjeux épidémiologiques. Le dossier se clôt par une courte note politique (Policy Brief) comportant des recommandations adressées aux CCM et au Fonds mondial, dans l’optique d’améliorer les rapports entre les différents acteurs.

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