2020
Canadian Journal of Academic Librarianship / Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire
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Canadian Journal of Academic Librarianship ; vol. 6 (2020)
Copyright ©, 2020LalithaNataraj, HollyHampton, Talitha R.Matlin, Yvonne NalaniMeulemans
Lalitha Nataraj et al., « “Nice White Meetings” : Unpacking Absurd Library Bureaucracy through a Critical Race Theory Lens », Canadian Journal of Academic Librarianship / Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire, ID : 10.33137/cjal-rcbu.v6.34340
Bien que les questions de diversité et de représentation soient souvent discutées au sein des bibliothèques universitaires au Canada et aux États-Unis, le domaine a peu progressé pour inclure les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) qui y travaillent. Si les bibliothèques universitaires doivent devenir des espaces véritablement authentiques et inclusifs où les PANDC sont essentielles non seulement pour façonner les valeurs d’une bibliothèque, mais aussi pour déterminer comment ces valeurs prennent forme, nous devons examiner les modes de fonctionnement traditionnels des bibliothèques. L’une de ces traditions est le recours à la bureaucratie et aux pratiques qui lui sont associées, comme les réunions et les travaux de groupe structurés, qui, prétendument, sont des méthodes de travail intrinsèquement neutres et rationnelles. L’examen critique de la bureaucratie dans l’enseignement supérieur révèle que son adoption excessive est en contradiction absurde avec les missions de justice sociale de la plupart des bibliothèques. En outre, toutes les parties prenantes des bibliothèques ne sont pas également lésées par cette dépendance excessive à la bureaucratie. Cet article utilise la théorie critique de la race pour découvrir les effets délétères insidieux et précis que la bureaucratie peut avoir sur les PANDC qui travaillent dans les bibliothèques. Antithèse d’un système neutre, la bureaucratie a pour effet de forcer l’assimilation à un système enraciné dans la blanchité.