À la recherche de la représentation de soi dans la passion amoureuse : Passion simple et Se perdre

Fiche du document

Date

21 juin 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Mots-clés

Annie Ernaux (1940-....) Énonciation Discours Langage Représentation Passion amoureuse


Citer ce document

Ophélie Sommacal, « À la recherche de la représentation de soi dans la passion amoureuse : Passion simple et Se perdre », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.a53fm1


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Ce mémoire propose d’étudier la représentation de soi dans la passion amoureuse et charnelle chez Annie Ernaux dans deux œuvres : Passion simple, récit autobiographique publié en 1992 et Se perdre, journal intime publié en 2001. Face à l’attente d’un homme, Annie Ernaux s’interroge sur sa propre représentation et celle des autres, dans une passion qui apparaît comme une obsession. Cette écriture induit donc un déplacement générique, et de là, une représentation et une conception différente de la femme qui vit sa passion. En effet, l’écriture de soi et le déplacement générique présupposent un lien très étroit avec l’énonciation, démontrée dans la première partie par une approche générique de l’écriture de soi et théorique de l’énonciation. Ces deux approches montrent combien les enjeux énonciatifs sont grands pour ce corpus. À travers une analyse linguistique à partir d’un relevé statistique sur les pronoms personnels et les tiroirs verbaux, il s’agit de s’intéresser dans la deuxième partie à ce bouleversement des genres, des règles grammaticales et des temps, que l’auteur met en scène pour pouvoir conserver les instants présents de cette passion éphémère. Entre présence et attente, l’auteur cherche bien à se définir, à se dévoiler et à se représenter pour témoigner son expérience, ses sentiments vécus dans le monde auquel elle appartient : celui de l’entre-deux, objet de notre troisième partie. Par une écriture plate, une approche sociologique, ethnologique et proche du féminisme, Annie Ernaux n’écrit pas le récit d’une liaison sur son amant mais bien sur sa passion, sur l’intime qu’elle souhaite dépasser pour s’inscrire dans la mémoire collective. Elle marque une volonté d’aller au bout de soi-même et de repousser les limites face à l’aliénation et la domination de cette passion amoureuse.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en