La représentation de la nature dans Les racines du ciel de Romain Gary

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Claire Gallego, « La représentation de la nature dans Les racines du ciel de Romain Gary », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.a8bgz2


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les Racines du ciel de Romain Gary, roman publié en 1956, raconte l’épopée écologiste et humaniste de Morel, un résistant français exilé au Tchad pour y mener un nouveau combat en faveur de la dignité et de la liberté. Défenseur des éléphants, chassés pour leur viande et leur ivoire, il protège ce qu’une société considère comme anachronique, voire anachronique : ce sont les éléphants, mais aussi les droits de l’homme. Morel lutte pour préserver en marge d’une civilisation destructrice, un refuge pour l’homme et ses valeurs humanistes. En peignant la nature africaine du roman, l’auteur inscrit en filigrane l’image d’un espace irréel, mais indispensable à l’homme, à l’humanisme : la marge humaine. Les notations descriptives des Racines du ciel s’engagent dans la dimension pragmatique de la description. Cette dernière porte une vision du monde et se fait le relais du message d’un auteur : elle véhicule une subjectivité et acquiert une signification majeure dans le texte. Romain Gary témoigne dans son texte de la disparition à venir de la nature et dans le même temps, il rappelle la nécessité de sauver ce qui est également menacé au XXe siècle : la liberté, la justice, la fraternité, autant de valeurs partagées par Les Racines du ciel. À travers les moments descriptifs du roman, Romain Gary transmet aussi sa vision personnelle de l’humanisme : l’humain est un idéal à conquérir, une évolution vers laquelle se dirige l’homme.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en