Les hôtels particuliers à Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles : quelques exemples pour une typologie

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septembre 2016

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Alix de Bouvier, « Les hôtels particuliers à Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles : quelques exemples pour une typologie », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ae7ksu


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Les fêtes organisées à Versailles dans les années 1660 consacrèrent le château comme lieu de séjour de la cour. Dès 1665, encouragés par le roi, les courtisans firent élever des hôtels, pour pouvoir suivre le souverain dans ses déplacements. En 1671 puis en 1672, des privilèges uniques accélérèrent le développement de la ville. Ces avantages venaient compenser un droit de propriété limité. En effet, l’architecture domestique était soumise au contrôle des Bâtiments du roi, qui cherchaient à imposer un modèle unitaire, dans un souci esthétique, de propreté et de modernité. Ce contrôle s’effectua d’abord par l’imposition d’un modèle imprimé, puis par un règlement écrit, et enfin par l’établissement d’un permis de construire sous Louis XV et Louis XVI. Alors que les hôtels de la place d’Armes, de la rue des Réservoirs et de la rue de la Surintendance prenaient la forme de pavillons perpendiculaires à la rue, isolés sur le devant du terrain, ceux construits de part et d’autre des avenues, plus grands, prenaient l’aspect de petits châteaux. Mais un même modèle s’appliquait à toutes les constructions : l’élévation était limitée à un rez-de-chaussée, un étage et un comble brisé, et les façades devaient être briquetées. Cependant, les nombreuses réparations nécessaires furent autant d’occasions de contrevenir au règlement. Ainsi, sous Louis XV, la ville avait-elle perdu ce qui faisait son originalité. Après 1682, les détenteurs d’offices purent espérer jouir d’un logement au château. Les hôtels furent alors convertis en espaces de service. L’ameublement témoigne de l’importance de la bouche, mais aussi des espaces de stockage, pour le linge, la vaisselle, les aliments, les chevaux... L’hôtel accueillait également les enfants en âge de se produire à la cour, ainsi que les domestiques. De manière générale, le mobilier des hôtels versaillais était moins luxueux que celui des demeures parisiennes, car peu de courtisans y habitaient.

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