Réformes éducatives et légitimation politique au Kenya

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25 juin 2014

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Hélène Charton, « Réformes éducatives et légitimation politique au Kenya », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, ID : 10670/1.aj2q4g


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L’article analyse, dans le cas du Kenya, particulièrement représentatif (dès les années 1920, les Local natives councils créaient leur propre réseau d’école, dans un souci de revendication identitaire et de revendication nationaliste), l’enjeu politique majeur que représentent souvent, en Afrique, les politiques scolaires. C’est la troisième fois que des réformes en faveur de l’éducation primaire universelle ont été adoptées au Kenya. À chaque fois, ces mesures ont été prises à des moments charnières de la vie politique où le pouvoir ressentait le besoin de se légitimer comme le représentant efficace de la volonté populaire. L’étroite correspondance entre l’agenda politique et le calendrier de ces réformes éducatives à caractère hautement symbolique invite donc à interroger la nature de la relation nouée par le couple éducation et politique, quel que soit par ailleurs le contexte international : à partir des années 1980, le poids grandissant du consensus de Washington puis du mot d’ordre d’Éducation pour tous, ont radicalement transformé le projet d’école universelle. Pour autant, nous verrons que la prétendue neutralité techniciste que véhicule cette approche n’a pas pu évacuer le contenu profondément politique des réformes éducatives.

In many African countries, education reforms appear as a main political issue. This article focuses on the Kenyan case, where from the 1920s onward, education had been at the heart of the people and nationalist grievances. It is the third time that primary education had been declared free in Kenya. All of these reforms have been introduced at political turning points, more precisely, when political powers had to reassess their legitimacy by endorsing the people’s claims. This strong link between the political and the education agenda in Kenya raises the question of the nature of the relationship between education and politics. Since the 1980s and the Washington Consensus and more recently the development of Education for All international policies, universal education projects have radically been transformed. But besides their technical and neutral appearance, and as underlined in this article, these reforms remain highly political.

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