Panos Mantziaras retrace son parcours professionnel, en passant par ses études, son arrivée dans le champ de la recherche architecturale, jusqu’à son mandant en tant que chef du Bureau de la Recherche Architecturale de 2011 à 2015

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Dans une première partie Panos Mantziaras retrace son parcours universitaire qu’il commence dans son pays natal la Grèce, à Athènes et termine en France, à Paris. Il précise les différentes étapes qui lui permettent d’obtenir en 2000 son doctorat sous la direction de Jean-Louis Cohen au sujet des villes allemandes entre les deux guerres autour d’une personnalité rarement étudiée : Rudolf Schwarz. Il retrace ensuite son parcours professionnel et notamment ses premières expériences en tant qu’enseignant. Débutant comme maître assistant auprès de Yannis Tsiomis, d’abord à La Villette en 1995 puis, à Clermont-Ferrand en 1999, il sera titularisé en 2002 et enseignera à l’école d’architecture de Lyon. Panos Mantziaras partage la philosophie de son enseignement qu’il qualifie comme étant "une approche cherchant à transformer l’information historiographique en ligne dans l’espace." Enfin il évoque l’année 2004, année durant laquelle il devient chargé de mission auprès du chef du BRA. Ce poste lui permet en 2007, (accompagné de Nicolas Texier et Éric Lengereau) de construire la consultation du Grand Paris. Dans une seconde partie et avant de préciser ses actions en tant que chef du BRA, Panos Mantziaras prend le temps d’expliquer ses impressions et son ressenti lors de son arrivé au Ministère de la Culture vis-à-vis de la discipline architecturale. En effet, selon lui un pays tel que celui-ci, rayonnant dans le monde entier grâce à son architecture, devrait honorer et donner davantage d’importance à cette discipline. Enfin, l’interview se penche de manière plus précise sur son mandat de chef du Bureau de la Recherche. Il occupe ce poste pendant quatre ans, de 2011 à 2015. Il retrace différentes de ses actions et notamment la consultation sur l’enseignement et la recherche qu’il lance en 2011 avec Maryline Laplace. Pour finir il évoque les difficultés qui le conduisent à quitter le BRA et rend compte des activités qu’il mène aujourd’hui à Genève.