Louis Terrenoire, un fidèle à l’ombre du général de Gaulle 1908-1992 Louis Terrenoire, a faithful man in the shadow of the General de Gaulle 1908-1992 Fr En

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22 novembre 2019

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Gaullisme Fidélité politique Ministre de l'Information Résistance Déportation Démocratie chrétienne Député Europe Gaullism Political loyalty Ministry of Information Resistance Deportation Christian democracy Deputy Europe 944.081 092 320.944 092


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Hélène Boivin, « Louis Terrenoire, un fidèle à l’ombre du général de Gaulle 1908-1992 », Theses.fr, ID : 10670/1.apmwgu


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Grand oublié de l’histoire du gaullisme, Louis Terrenoire en est pourtant l’un des représentants les plus attestés. Rien ne prédisposait ce Lyonnais d’origine, issu d’une famille modeste, d’abord engagé dans les actions du catholicisme social puis du syndicalisme chrétien à connaître une carrière politique inscrite en tout point dans le sillage du Général. Monté à Paris en 1932 pour entrer au journal L’aube lancé par Francisque Gay, Louis Terrenoire noue des premiers contacts avec les milieux politiques de la démocratie chrétienne. Il se distingue surtout par son engagement en tant que journaliste dans la lutte contre les fascismes. Mobilisé en 1939, il part au combat avec la volonté de défendre la patrie ainsi que ses valeurs républicaines et chrétiennes. Refusant l’armistice, il gagne très tôt les rangs de la Résistance, non en réponse à l’Appel du 18 juin qu’il n’entend pas mais pour prolonger un combat antifasciste entamé dans les années 1930. C’est au cours de ses années de résistance puis en déportation que Louis Terrenoire se découvre gaulliste et commence à se construire une identité politique indissociable du Général. En 1945-1946, il débute une carrière de parlementaire sous l’étiquette MRP. Après la rupture du « parti de la fidélité » avec le Général, Louis Terrenoire décide de le quitter en 1947 pour servir le général de Gaulle. Battu en 1951, il redevient député en 1958 et le reste jusqu’en 1973. Il participe à l’exercice du pouvoir au cours de la guerre d’Algérie en tant que ministre de l’Information, puis ministre délégué aux Relations avec le Parlement de février 1961 à avril 1962 en même temps que porte-parole d’un Général très ouvert au débat en conseil des ministres. Cet itinéraire politique est placé sous le signe d’une fidélité indéfectible à un homme – le général de Gaulle –, à ses idées, et à son œuvre, qui en fait un « baron » à part jusqu’à mort.

Greatly forgotten in the history of Gaullism, Louis Terrenoire is nevertheless one of the most attested representatives of it. Nothing predisposed this Lyonnais, from a modest family, first engaged in the actions of social Catholicism and then Christian trade unionism, to have a political career that was in every respect in the wake of the General. Louis Terrenoire went to Paris in 1932 to join the newspaper “L'aube” launched by Francisque Gay, and made his first contacts with the political circles of Christian Democracy. He stands out above all for his commitment as a journalist in the fight against fascism. Mobolized in 1939, he went into battle with the will to defend the country as well as its republican and christian values. Refusing the armistice, he very early won the ranks of the Resistance, not in response to the Appeal of June 18 that he did not hear but to prolong an antifascist struggle begun in the 1930s. It was during his years of resistance and then in deportation that Louis Terrenoire discovered himself to be a Gaullist and began to build a political identity inseparable from the General. In 1945-1946, he began a parliamentary career under the MRP label. After the break-up of the “loyalty party” with the General, Louis Terrenoire decided to leave him in 1947 to serve General de Gaulle. Beaten in 1951, he became a Member of Parliament again in 1958 and the rest until 1973. He took part in the exercice of power during the Algerian war as Minister of Information, then as Minister Delegate Relations with Parliament from February 1961 to April 1962 and at the same time as spokeman for a General who was very open to debate in the Council of Ministers.This political itinerary is based on an unfailing loyalty to a man- General de Gaulle-, to his ideas and to his work, which makes him a “ baron” apart until his death.

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