Une cassure de l’accès symbolique à la maternité dans le nouage de l’alcoolisme féminin

Résumé Fr En

La période actuelle, dite « moderne », nous convoque à une restructuration du rapport aux objets. Nos contemporains réinventent le discours théorique, teinté de néologismes, afin de saisir ce qui est induit par cette modernité. De l’individu à l’hyper-consommateur, le capitalisme du xxe siècle nous a transportés vers un monde de plus-de-jouir, véhiculant lui-même l’hyper-consommation. De cette dernière, certains sujets peuvent trouver une fonction dans l’addiction. L’énigme de cette clinique est de pouvoir entendre, dans cet innommable que constitue une conduite addictive, si la fonction est dépendante d’une catégorisation. La question qui sera ici posée est la suivante : se peut-il qu’il existe une fonction propre au genre féminin quand on parle d’addiction ? À travers trois cas cliniques, venant d’horizons nationaux différents, nous étudierons cette fonction sous le prisme du rapport à la projection maternelle.

The current so-called “Modern” – period requires for a restructuring of the relationship to objects. In order to fully comprehend what this induces, our peers reinvent the theoretical speech, sprinkling it with neologisms. 20th Century’s Capitalism took us from the individual to the hyper consumer transporting us to a surplus value world, stressing itself hyper-consumption. Within this context, subjects can find a role in Addiction. The matter at stake here is to understand, in the context of an addictive conduct, if the function is dependent upon a category. Thus, we will be asking ourselves : is it possible that there be a role belonging to feminine gender when talking about addiction ? Thanks to 3 clinical cases, coming from different national horizons, we will study this role through the angle of the relationship to the maternal projection.