2019
Cairn
Benoît Rossignol, « Qu’est-ce qu’un allié pour Rome ? », Inflexions, ID : 10670/1.b3zsa1
Tout autant que la victoire militaire, l’alliance et la diplomatie ont été des instruments de l’expansion et de la domination romaine. Pour Rome, la frontière est mince entre la position d’allié et celle de vaincu. Rome traite avec chacun individuellement, parfois unilatéralement. À son service, tous doivent contribuer à sa puissance militaire. Toutefois, elle peut leur procurer un appui militaire considérable et l’horizon de l’intégration à la romanité a assuré la cohésion de l’empire. Néanmoins, à la fin de l’Antiquité, les relations avec les peuples barbares sont bien moins favorables à Rome.