Difendere la violenza. Le retoriche dei perpetratori

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19 juillet 2021

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Mario Panico et al., « Difendere la violenza. Le retoriche dei perpetratori », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10.25965/as.7271


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Questo articolo cerca di riflettere sulle organizzazioni narrative e discorsive della violenza, proponendo una tipologia semiotica che prende in considerazione due fasi specifiche che corrispondono grosso modo alle categorie di violenza privata vs. pubblica, o collettiva, che hanno diverse Destinazione e forme di Agency.Nel primo caso, esamineremo l’oggetto verso cui è diretta l’azione violenta; nel secondo, le giustificazioni retoriche che il soggetto violento adotta rispetto alla propria azione. Tra le diverse forme di violenza privata, considereremo quelle che sono dirette contro un oggetto individuale. È il caso, per esempio, della violenza domestica, dove un marito che uccide la moglie attiva un sistema di passioni specificamente diretto verso l’oggetto; della violenza verso un oggetto generico, come le azioni su individui considerati come istanze di un certo tipo generale (gruppi minoritari, comunità lgbtqi, ecc.); e della violenza in sé, che non ha un oggetto definito a priori. Nella seconda parte, discuteremo della violenza collettiva, e in particolare delle forme retoriche con cui gli autori giustificano le loro azioni. Analizzeremo anche le diverse strategie enunciative che vengono utilizzate per trasformare le azioni violente in comportamenti giustificabili.

This paper seeks to reflect on the narrative and discursive organizations of violence, proposing a semiotic typology that takes into account two specific stages which correspond roughly to the categories of private vs public, or collective, violence which have different Destination and forms of Agency.In the first case we will examine the object towards which the violent action is directed, in the second the rhetoric justifications that the violent subject adopts in relation to his/her own action. Among the different forms of private violence we will consider those hurled against an individual object. Examples of this include the case of domestic violence, where a husband killing a wife activates a system of passions specifically directed towards the object; violence towards a generic object, which can be instantiated by an individual, as in the case of actions against a person that is intended as token of a general type (minority groups, the lgbtqi community, etc.); and violence per se, that does not have an object defined a priori. In the second instance, we will address the modality in which collective violence is rhetorically explained by the perpetrators. Here we look at the various enunciative strategies that are used for the semantic transformation of the violent action into a form of justifiable behaviour.

Cet article cherche à réfléchir sur les organisations narratives et discursives de la violence, en proposant une typologie sémiotique qui tient compte de deux étapes spécifiques qui correspondent grosso modo aux catégories de violence privée vs publique, ou collective, qui ont une Destination et des formes d’Agency différentes.Dans le premier cas, nous examinerons l’objet vers lequel l’action violente est dirigée ; dans le second, les justifications rhétoriques que le sujet violent adopte par rapport à sa propre action. Parmi les différentes formes de violence privée, nous considérerons celles qui sont dirigées contre un objet individuel. C’est le cas, par exemple, de la violence domestique, où un mari qui tue sa femme active un système de passions spécifiquement dirigées vers l’objet ; de la violence envers un objet générique, comme les actions sur des individus considérés comme instances d’un certain type général (groupes minoritaires, communauté lgbtqi, etc.) ; et de la violence en soi, qui n’a pas d’objet défini a priori. Dans la deuxième partie, nous aborderons les violences collectives, et en particulier les formes rhétoriques avec lesquelles les bourreaux justifient leurs actions. Nous examinons ici les différentes stratégies énonciatives qui sont utilisées pour transformer les actions violentes en des comportements justifiables.

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