Stéréotypes, représentations et identités en R.D.A. et en R.F.A. : une comparaison transnationale des discours journalistiques de Der Spiegel et de la Neue Berliner Illustrierte entre 1949 et 1989 Stereotypes, representations and identify in West-Germany and Est-Germany : a transnational study of the journalistic speech in Der Spiegel und Neue Berliner Illustrierte between 1949 and 1989 Fr En

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10 octobre 2014

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Stéréotypes Représentations Identité RFA RDA Discours journalistique Presse écrite Image de soi / image de l'autre Stereotype Representation Identity West Germany GRD Journalistic speech Printing press Self image 943.087 943.1


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Tina Julia Richter, « Stéréotypes, représentations et identités en R.D.A. et en R.F.A. : une comparaison transnationale des discours journalistiques de Der Spiegel et de la Neue Berliner Illustrierte entre 1949 et 1989 », Theses.fr, ID : 10670/1.balx9o


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D’où vient « le mur dans les têtes » des Allemands en 1989 ? Que signifient les stéréotypes Besserwessi / Jammerossi ? Quelles sont les représentations et les identités en R.D.A. et en R.F.A. ? Existe-t-il deux identités allemandes différentes ? Avec un corpus de 312 exemplaires de Der Spiegel et de la Neue Berliner Illustrierte, cette thèse étudie la dimension sémantique des stéréotypes, elle analyse les représentations en R.F.A. et en R.D.A. et définit une double identité allemande. L’année 1989 provoque une crise identitaire et langagière que nous étudions à l’aide de sondages, d’ouvrages, de caricatures et de journaux. La guerre froide, la manipulation du discours et un contexte économique déstabilisant font naître dès 1949 des stéréotypes qui s’intensifient en 1961 et s’accumulent en 1989. Ils se transforment du stéréotype de la revendication de représenter l’Allemagne dans son ensemble (1949) en celui de la grande famille socialiste (R.D.A.) et de la grande famille américaine (R.F.A.) en 1961 et en celui de la pérennité étatique (R.D.A.) et de la terra incognita (R.F.A.) en 1989. Les stéréotypes se diffusent avec des images et un vocabulaire de la consommation et de l’individualisme en R.F.A. et de la solidarité en R.D.A. L’identité est-allemande est une identité collective, solidaire et uniforme et l’identité ouest-allemande est une identité de plaisir, de liberté, d’esprit de compétitivité et d’individualisme. Avec une perspective de recherche pluridisciplinaire, comparative et transnationale, ce travail s’insère dans les champs des recherches historiques et linguistiques et s’appuie sur l’histoire comparée, l’analyse du discours et de l’image. L’enjeu identitaire est relié aux stéréotypes et aux représentations qui sont les faces visibles des stéréotypes. Cette thèse étudie aussi les lieux de mémoire textuels, culinaires, culturels, politiques et économiques est-allemands et ouest-allemands en se basant sur les travaux de Walter Lippmann, Ruth Amossy, Pierre Nora, Etienne François, Hagen Schulze, Pierre Moscovici, Christian Delporte, Dominique Maingueneau, Laurent Gervereau, Heinz Gerhard Haupt, Henri Ménudier, Sandrine Kott, Alain Lattard. C’est ce qui nous permet d’analyser les discours d’hommes politiques et de journalistes comme Helmut Kohl, Ludwig Erhard, Konrad Adenauer, Walter Ulbricht, Rudolf Augstein, Rudolf Hernnstadt et Lilly Becher.

What is the origin of the « wall in the minds » between East-germans and West-germans in 1989 ? What is the significance of the stereotypes Besserwessi / Jammerossi ? Do we have two german identities ? Based on a corpus of 312 exemplars of Der Spiegel and Neue Berliner Illustrierte, this thesis analyses the relationship between GDR and West Germany during the cold war. It presents the social representations and defines a double german identity. In 1989, we have a crisis in german language and identity illustrated by soundings, literature, caricatures and stereotypes. Cold war, political speech and destabilizing aspects of 1989 push up stereotypes since 1949. In 1961 they grow up and in 1989 they are on the top. They transform themselves from the stereotype of sole and exclusive representation (1949) to the stereotype of the big socialiste family (GDR) and the big west family (West Germany) in 1961 and to the stereotype of endurance (GDR) and terra incognita (West Germany) in 1989. Stereotypes circulate by language, various leitmotiv and a vocabulary of consumption and egoism in West Germany and solidarity in GDR. They are the sign of a temporarily double german identity. Absence of the same identity and language markers bring up gap between Ossis and Wessis. With a interdisciplinary and comparative approach, this thesis takes place in historic and language studies. The innovation is to connect the question of german identity with stereotypes and representations by defining representations as visible faces of stereotypes. This work studies german history, est-german and west-german memory in the second half of the 20th century with the autors and journalistes Walter Lippmann, Ruth Amossy, Pierre Nora, Etienne François, Hagen Schulze, Pierre Moscovici, Christian Delporte, Dominique Maingueneau, Laurent Gervereau, Heinz-Gerhard Haupt, Henri Ménudier, Sandrine Kott, Alain Lattard and Helmut Kohl, Ludwig Erhard, Konrad Adenauer, Walter Ulbricht, Rudolf Augstein, Rudolf Hernnstadt and Lilly Becher.

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