La ville, un fantasme du corps social ? Petit exercice d’anthropologie psychanalytique du lien social contemporain

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29 juillet 2013

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CabassutJacques, « La ville, un fantasme du corps social ? Petit exercice d’anthropologie psychanalytique du lien social contemporain », Cycnos, ID : 10670/1.bcv2vx


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La ville, d’un point de vue analytique, procède d’un refoulement de sa violence fondatrice nécessaire au vivre ensemble comme au lien social. Ce refoulement se transforme en déni, voire en forclusion, amplifié par l’illusion de transparence et d’éradication de son côté obscur, que le dispositif technique d’éclairage permanent est venu éveiller. Cette hypothèse audacieuse, suivie ici, instituerait la ville en matrice de la postmodernité. A définir cette dernière autour de ces trois notions clefs que sont (l’horreur de) l’imperfection (champ de l’imaginaire), (l’angoisse et le traitement de) la mort (champ du réel) et (l’altération/accélération) du temps (champ du symbolique), la ville ne pourrait-elle se concevoir tel un fantasme du corps social ? Sa fonction serait alors de faire écran à cette violence en incarnant le fantasme absolu de la vie éternelle.

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