Les évaluations au mexique : un effet de la globalisation impliquant le syndicat des enseignants

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2012

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Julieta Espinosa, « Les évaluations au mexique : un effet de la globalisation impliquant le syndicat des enseignants », Carrefours de l'éducation, ID : 10670/1.bj3chp


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À partir des analyses de Beck et Bauman sur la globalisation, nous étudions les politiques du gouvernement mexicain concernant les formes d’évaluation du travail enseignant. Nous montrons comment, à travers son pouvoir corporatif, le syndicat des enseignants au Mexique a pu peser sur les conditions d’organisation des examens d’évaluation de ses syndiqués, en même temps qu’il a réussi à obtenir des augmentations de salaire en échange de cette évaluation. Par ailleurs, le gouvernement mexicain n’est plus capable d’échapper aux statistiques internationales, aux programmes d’évaluation mis en place par des organismes internationaux (OCDE – PISA). Le ministère de l’Éducation au Mexique a accepté la nécessité du suivi des résultats d’élèves à partir d’indicateurs qui éventuellement permettraient des comparaisons avec d’autres pays. C’est-à-dire que le Mexique est un pays qui, avec la globalisation, est en train de soumettre les élèves et les enseignants à la culture de l’évaluation mais les résultats de ces évaluations ne sont pas suffisants pour affirmer que l’État assume ses responsabilités pour donner à ses citoyens l´éducation dont ils ont besoin pour pouvoir survivre un monde globalisé.

Teaching Appraisals : An Effect of Globalisation Within Teachers Unions Using Beck and Bauman’s analyses of globalization as a starting point, we study the Mexican government’s policies regarding the modalities put in place to assess teachers’ work. We show how, through its corporate power, the teachers’union in Mexico was able to influence the conditions in which its members were to be assessed, at the same time as it managed to get wage increases in exchange for this assessment. Moreover, the Mexican government can no longer escape the international statistics and global assessment programs implemented by international organizations (OECD – PISA). The Ministry of Education in Mexico has accepted the need to monitor the results of students on the basis of indicators eventually allowing comparisons with other countries. That is to say that Mexico is a country that, because of globalization, is now subjecting its pupils and teachers to the culture of evaluation, while the results of these evaluations are nonetheless insufficient to assert that the State assumes responsibility for providing its citizens with the education they need to survive in such a globalized world.

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