2012
Cairn
Silvia Lippi, « La magie « scientifique » à la Renaissance : un paradoxe ? », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.bjlyrl
Il s’agit d’analyser le concept de toute-puissance de la pensée magique à la Renaissance, et en particulier chez Marsil Ficin, Jean Pic de la Mirandole, Tommaso Campanella et Giordano Bruno. L’humaniste, grâce à la magie, cherche à prendre la place de Dieu, il pense que sa science lui permettra de changer les choses et son propre destin. Les mages humanistes, avec leur imagination et leurs intuitions, ont contribué à la naissance de la science moderne. Celle-ci finira par se substituer non seulement à la pensée magique, mais à Dieu : dans la tentative de combattre le déterminisme, la science devient ce qui détermine le sujet et son histoire. On passe ainsi de la toute-puissance de la pensée magique à la toute-puissance de la science. Quelle est la position de la psychanalyse vis-à-vis de ces deux disciplines ?