The prodigals’ return: Voluntary repatriation from displaced persons’ camps in Europe to the Soviet Union, 1949-1950

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2022

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Sheila Fitzpatrick, « The prodigals’ return: Voluntary repatriation from displaced persons’ camps in Europe to the Soviet Union, 1949-1950 », Cahiers du monde russe, ID : 10670/1.blccjt


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Après la fin du rapatriement massif (souvent forcé) des « personnes déplacées » soviétiques d’Europe après la Seconde Guerre mondiale, l’Union soviétique a continué à faire pression sur ses citoyens pour qu’ils reviennent, et quelques milliers d’entre eux l’ont fait chaque année jusqu’au début des années 1950. Bien que le nombre de personnes concernées soit faible, le processus est d’un grand intérêt pour l’historien car, après avoir été filtrés, les rapatriés étaient interviewés et parlaient remarquablement librement des circonstances qui les avaient amenés à l’Ouest pendant la guerre, de leur expérience après celle-ci et des raisons pour lesquelles, après plusieurs années, ils avaient décidé de revenir. Les intervieweurs, non formés, n’avaient pas de programme précis, si ce n’est de trouver ce qu’ils pouvaient sur les camps de personnes déplacées et d’obtenir les noms d’autres rapatriés potentiels, de sorte que les entretiens étaient très variés et comprenaient de nombreux détails autobiographiques. Comme dans toute source constituée d’entretiens, il y a un parti pris, mais c’est un parti pris différent, et donc un angle de vision différent sur la vie et les choix des personnes déplacées qu’aucune autre source ne fournit.

After the end of mass (often forced) repatriation of Soviet “displaced persons” (DPs) from Europe after World War II, the Soviet Union continued to press its citizens to return, and some thousands did so each year up until the early 1950s. While the numbers involved were small, the process is of great interest to the historian because, after successfully passing through filtration, the repatriates were interviewed and spoke remarkably freely of the circumstances that took them to the West during the war, their experience after it, and why, after the passing of several years, they had decided to return. The untrained interviewers had no clear agenda, other than to find out what they could about the DP camps and get names of other potential repatriates, so the interviews ranged widely and included much autobiographical detail. As in any interview source, there is bias – but it is a different bias, and hence a different angle of vision on DP life and choices, than any other source provides.

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