La politisation par l’occupation. Pratiques quotidiennes et trajectoires d’empowerment dans un squat madrilène

Fiche du document

Date

2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Politix

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Héloïse Nez, « La politisation par l’occupation. Pratiques quotidiennes et trajectoires d’empowerment dans un squat madrilène », Politix, ID : 10670/1.bli8m6


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En Espagne, le 15M a impulsé une vague d’occupations, à partir du 15 mai 2011, non seulement de places publiques, mais aussi de locaux désaffectés et de logements vides. Les Indignados, qui s’inscrivent ainsi dans la suite du mouvement des squatteurs, s’en distinguent par une diversification du profil socio-économique, des orientations idéologiques et des trajectoires des occupants. À partir d’une étude de cas dans le quartier madrilène de Carabanchel, cet article porte sur ces nouveaux occupants sans passé militant, en mettant en lien leurs pratiques et représentations de l’occupation avec leurs trajectoires sociales, professionnelles et politiques. Il s’intéresse aux facteurs de leur engagement, en insistant sur la dégradation de leur situation socio-économique et les opportunités que leur offre le squat en termes de résolution de problèmes concrets et de reconnaissance sociale. L’analyse porte également sur leurs pratiques quotidiennes, à l’origine d’une prise de conscience d’une capacité d’agir individuelle et collective. Ces trajectoires d’ empowerment s’accompagnent d’un changement de leurs perceptions des mouvements sociaux, des médias et du système économique et politique.

In Spain, the 15M movement propelled a wave of occupations from May 15, 2011, not only of squares, but also of disused premises and empty housing. The Indignados, which are thus part of the squatters’ movement, distinguished themselves from it in manifesting diverse socio-economic profiles, as well as ideological orientations and occupier trajectories. From a case study in the Carabanchel district of Madrid, this paper focuses on these new occupiers with no activist past, by linking their practices and representations of the occupation with their social, professional and political trajectories. It concerns itself with the main factors underlying their involvement by emphasizing the deterioration of their socio-economic situation and the opportunities offered by the squat in terms of problem-solving and social recognition. The analysis also relates to their daily practices, being at the origin of an empowerment process. These trajectories are coupled with a change in their perceptions of social movements, the media and the economic and political system.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en