Autorité et pouvoir de décision dans le socialisme français : Le prisme du secrétaire général

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2007

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histoire politique parti socialiste SFIO secrétaire général Guy Mollet political history Socialist party SFIO general secretary Guy Mollet

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François Lafon, « Autorité et pouvoir de décision dans le socialisme français : Le prisme du secrétaire général », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, ID : 10670/1.blnpa3


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L’article porte sur le rôle politique du secrétaire général puis, à partir de 1969, du premier secrétaire, au sein du parti socialiste. Après l’unité de 1905 et la reconstitution de la SFIO consécutive au congrès de Tours de 1920, le secrétaire général apparaît comme l’élément second dans un mode de gestion dyarchique. Les personnalités qui exercent leur magistère moral l’emportent alors sur les secrétaires généraux : Jean Jaurès sur Louis Dubreuilh, Léon Blum sur Paul Faure. À la veille de 1940, ce fonctionnement dual vole en éclats avec la question de la guerre. Le leadership est désormais exercé par un seul homme, Guy Mollet. L’autorité dont il dispose résulte pour l’essentiel d’un accord politique autour de ses principales valeurs. Elle témoigne aussi de l’adaptation de la SFIO à la logique parlementaire. Enfin, la conclusion souligne le changement de fonctionnement du parti socialiste après l’introduction, en 1962, du suffrage universel direct pour l’élection à la présidence de la République. Il devient une machine à sélectionner des candidats.

The article deals with the political role of the general secretary then, from 1969, of the first secretary, within the Socialist party. After the 1905 unity and the re-forming of the SFIO following the 1920 Tours Conference, the general secretary appears as the second element in a dyarchial management method. The personalities who exert moral authority have the upper hand on the general secretaries: Jean Jaurès over Louis Dubreuilh, Léon Blum over Paul Faure. On the eve of 1940, this dual management shatters with the war question. The leadership is from now on exerted by a single man, Guy Mollet. The authority which he has at his disposal results essentially from a political agreement on his main values. It also shows the SFIO adaptation to the parliamentary logic. Finally, the conclusion underlines the operating change the Socialist party went through after the introduction, in 1962, of the direct universal suffrage for the election of the president of the Republic. The party became a machine to select candidates.

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