L’image, la lettre, la voix et le silence dans la clinique des enfants

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2017

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Claudia Mascarenhas Fernandes, « L’image, la lettre, la voix et le silence dans la clinique des enfants », Essaim, ID : 10670/1.bry155


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Il s’agit dans cet article de discuter la clinique psychanalytique de ceux qui ne parlent pas. À propos de la clinique avec les tout-petits, la notion de « monstration », construite à partir des notions de l’image, de la lettre, de la voix et du silence, nous indique des disjonctions importantes. Pour l’ infans, c’est-à-dire l’enfant qui ne peut pas associer librement, la psychanalyse a introduit la possibilité de considérer que ce qu’il fait et ce qu’il montre peuvent être lus et vus comme une parole. Pendant les séances, la « monstration » est déjà une transcription soutenue par une image visuelle, une sorte de lecture de l’image par l’image. Ce qui se passe pendant la séance, ce sont les différentes lectures de la « monstration » par les parents, par l’enfant, mais aussi par l’analyste, parce que ce dernier se situe lui-même dans le cadre. La psychanalyse avec ceux qui ne parlent pas est la psychanalyse de la lecture et de l’écriture de ce qui se montre et ne se montre pas. Cette clinique peut être considérée comme une expérience radicale d’une pratique de discours sans paroles, et on doit prendre cela en considération pour arriver à la formaliser, à partir des stades du miroir et de l’écho.

This article explores the psychoanalytic clinic of those who do not speak. On the subject of the clinic of the very young, toddlers, the notion of “demonstration”, constructed from notions of the image, the letter, the voice and silence, shows us important disjunctions. For the infant, that is the child that cannot yet freely associate, psychoanalysis has introduced the possibility of considering that what he does and what he shows can be read and seen as speech. During the sessions, the “demonstration” is already a transcription sustained by a visual image, a sort of reading of the image by the image. What takes place in a session are the different readings of the “demonstration” by the parents, the child and also the analyst because he is himself included in the framework. Psychoanalysis of those who do not speak is psychoanalysis of the reading and writing of what is and is not shown. This clinic may be considered as a fundamental experience of a practice of speechless discourse and it should be taken into consideration in its formalization, from the mirror and echo stages.

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