La longue enfance du cinéphile

Résumé Fr En Es

La relation au cinéma commence dans l’enfance, âge de nombreuses découvertes qui deviendront bientôt des habitudes. Un tel lien doit moins sa force à la qualité supposée des œuvres, toujours relative, qu’au simple fait d’ aller au cinéma, expérience incommensurable à celle de voir un film. Le texte est une libre variation à partir de remarques sur ce sujet formulées dans La Projection du monde (1971-1979) par le philosophe Stanley Cavell ainsi que par Jean-Luc Godard dans Histoire(s) du cinéma (1988-1998). Son intention est avant tout d’apporter une contribution personnelle à une histoire collective des spectateurs de cinéma.

The bond with cinema originates very soon, mainly in childhood, the age of many a discovery soon to become habits. Such a bond is not so much strong for the alleged “quality” of the motion pictures : it is not indeed a matter of taste or appreciation. “Going to the movies” matters much more than “watching a film”. As a free variation on this topic, this article refers to Stanley Cavell’s The World Viewed (1971-1979) and to Jean-Luc Godard’s Histoire(s) du cinéma (1988-1998). Its intention is above all to be a personal contribution to the collective history of moviegoers.

La relación con el cine comienza en la infancia, una época de muchos descubrimientos que pronto se convertirán en hábitos. Tal vínculo debe su fuerza no tanto a la supuesta calidad de las obras, siempre relativa, como al simple acto de “ir al cine”, una experiencia inconmensurable respecto a la de “ver una película”. El texto es una variación libre de las observaciones sobre este tema formuladas en La Projection du monde (1971-1979) por el filósofo Stanley Cavell así como por Jean-Luc Godard en Histoire (s) du cinéma (1988-1998). Su intención es ante todo hacer una contribución personal a la historia colectiva de los espectadores de cine.

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