Expectations of Aging as Gendered Political Discourse in 19th-century France

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28 mai 2018

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âge corps démocratie France genre pensions 19e siècle age body democracy France gender pensions 19th century

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Salaries, pensions, etc

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Stacey Renee Davis, « Expectations of Aging as Gendered Political Discourse in 19th-century France », Enfances Familles Générations, ID : 10670/1.bu0hnj


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Résumé En Fr

Research framework: In 1881 the French Third Republic allocated yearly pensions to nearly 25,000 elderly citizens as reparations for political oppression suffered thirty years earlier during the previous regime. To receive a pension, each former political prisoner (proscrit), their widows or children, wrote letters describing their punishment and the wider multi-generational impact of that oppression.Objectives: This article uncovers understandings shared by Republican administrators and a particular group of their staunch working-class supporters - artisans, rural laborers, and small-town shopkeepers - of the definitions of old age, expectations for life trajectories, and how gender affected both expectations and experiences.Methodology: Historical, qualitative analysis of archival documents at the French National Archives and departments of the Ain, Allier, Drôme, Hérault, Rhône, Saône-et-Loire, Vaucluse and Yonne, France.Results: Analysis demonstrates pension applicants drew upon common understandings of gender and age-based roles to strengthen their claims to pensions both as erstwhile heroes of the newly democratic regime and as members of an indigent, elderly poor worthy of government aid.Conclusions: Former proscrits, their families and Republican administrators shared assumptions about the definition of the onset of old age as linked to gender; about expectations that elderly men would work indefinitely in old age until physically unable to do so but that the specter of elderly working women was shameful and a blot on Republican values; and about an understanding that pensions allowed a dignified old-age for both male and female applicants by undoing dangerous shifts in gender roles perceived as triggered by the political oppression decades earlier.Contribution: The article contributes to scholarship on changing European understandings of the gendered dimensions of old age in the late 19th century, just before decades of social welfare legislation.

Cadre de la recherche : En 1881, la Troisième République française allouait des pensions viagères à presque 25 000 vieux citoyens, comme réparation de l’oppression politique qu’ils avaient subie trente ans auparavant sous le régime précédent. Afin de recevoir une pension, chaque ancien proscrit, sa veuve ou ses enfants, devait décrire sa peine et les répercussions multigénérationnelles de ce châtiment dans une pétition.Objectifs : Cet article décrit le consensus de l’administration républicaine et d’une partie de ses fidèles partisans (artisans, paysans ouvriers et commerçants des petites villes) sur la définition de la vieillesse, sur ce qu’on espérait du bon déroulement des dernières années de la vie, et sur la façon dont le genre affectait à la fois l’anticipation et l’expérience de la vieillesse.Méthodologie : L’analyse historique et qualitative des fonds aux Archives nationales de France et aux Archives départementales de l’Ain, de l’Allier, de la Drôme, de l’Hérault, du Rhône, de la Saône-et-Loire, du Vaucluse, et de l’Yonne. Résultats : L’analyse montre que les demandeurs de pension orientaient leur pétition sur une idée précise des rôles de genre et d’âge pour renforcer leur droit à une pension basée sur leur double statut de héros républicain et vieillard indigent digne de l’aide gouvernementale.Conclusions : L’analyse montre que les demandeurs de pension s’appuyaient sur une vision commune de la vieillesse, dont le point de départ était lié au sexe de l’individu. Cette conception de la vieillesse comprenait l’attente que les vieillards devaient travailler sans relâche, jusqu’à épuisement physique total, alors que l’idée de vieilles femmes au travail était gênante et entachait les valeurs républicaines. Les demandeurs de pension estimaient que les pensions procureraient une vieillesse digne aux proscrits autant qu’à leur veuve, en annulant l’instabilité des rôles de genre enclenchée par l’oppression politique trente ans auparavant.Contribution : Cet article contribue à l’avancement des recherches sur la perception de la vieillesse et des rôles de genre à la fin de la vie en France à l’orée de législations sociales sur le continent européen.

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