La fin de l'aide publique au développement : les enjeux de l'action hypercollective

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2012

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Jean-Michel Severino et al., « La fin de l'aide publique au développement : les enjeux de l'action hypercollective », Revue d'économie du développement, ID : 10670/1.bw07nc


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Au cours de la dernière décennie, une transformation radicale du nombre et du type d’intervenants s’est produite dans les industries de l’aide au développement, de l’humanitaire et des biens publics globaux, tant dans les pays dits « donateurs » que dans les pays dits « bénéficiaires ». Cette double tendance à la prolifération (l’augmentation du nombre d’intervenants) et à la fragmentation (l’éparpillement de l’activité des bailleurs) est caractéristique du glissement de l’action collective vers ce que nous appelons « l’action hypercollective ». Si l’on peut se réjouir de l’énergie et des ressources supplémentaires permises par cette évolution, une importante perte d’efficacité en résulte. Nous soutenons dans cet article que le défi majeur pour la gouvernance des politiques publiques globales au cours des prochaines décennies consistera non pas à réduire la complexité, mais l’orienter vers plus d’efficacité.La Déclaration de Paris représente la première tentative d’envergure de traiter les défis de l’action « hypercollective », mais ne constitue pas une base suffisamment solide pour l’action hypercollective qu’exigent les politiques publiques globales en plein essor. Il convient d’élaborer un nouveau cadre conceptuel et développer des processus incitant la convergence d’actions initiées de façon décentralisée par de nombreux intervenants.Classification JEL : O10

The end of official development assistance: the birth of hypercollective actionThe last decade has seen a radical transformation in the number and kind of actors involved in the development aid, international relief and global public goods industries – in both donor and recipient nations. This double trend of proliferation (i.e. the increase in the number of actors) and fragmentation (i.e. the scattering of donor activity) of international cooperation is characteristic of the shift from collective to ‘hypercollective’ action. While this evolution should be greeted with enthusiasm for the energy and additional resources it brings to global public policies, it carries important efficiency costs. In this paper, we argue that steering complexity towards efficiency is one of the prime challenges for the governance of global public policies in the decades to come.The Paris Declaration is the first large-scale effort to harness the ‘hypercollective’ in the development aid ecosystem. But it does not provide solid enough ground on which to build the kind of hypercollective action that is required by the burgeoning global public policies. We argue that is time for a new conceptual framework to emerge, one which will help shape processes of local multi-actor convergence.

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