2021
Cairn
Nitzan Perelman, « Discours anti-arabe et hypocrisie de la coexistence », Confluences Méditerranée, ID : 10670/1.c2oqga
Jamais les villes dites « mixtes » d’Israël n’avaient connu d’affrontements judéo-arabes aussi violents qu’en mai 2021. Ces événements ont libéré la parole raciste, qui s’est donné libre cours du sommet de l’État à la base, notamment dans le discours politique et médiatique. En voici une analyse, sourcée, circonstanciée et commentée. Vingt ans après le massacre de treize Arabes israéliens qui manifestaient leur solidarité avec la Seconde Intifada naissante, cette réaffirmation de la supériorité des Juifs israéliens sur leurs « concitoyens » arabes a fait voler en éclats le discours convenu sur la « coexistence » et l’« égalité ». Conformément à sa nouvelle Loi fondamentale, Israël est bien l’« État-nation du peuple juif », le seul à y jouir du « droit à l’autodétermination ».