L’introduction en France des compétences dans la scolarité unique. Enjeux politiques, enjeux de savoir, enjeux pédagogiques et didactiques

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13 octobre 2017

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Elisabeth Bautier et al., « L’introduction en France des compétences dans la scolarité unique. Enjeux politiques, enjeux de savoir, enjeux pédagogiques et didactiques », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, ID : 10670/1.c5se7t


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L’introduction des compétences dans les programmes de l’école unique (élémentaire et collège) en France et notamment du « socle commun », a donné lieu à des alliances autour du terme « compétence ». Les définitions de ce terme sont en réalité plurielles (utilitaire, participationniste, « retour aux fondamentaux »), selon les groupes d’acteurs qui cherchent à influer sur les programmes. Elles relèvent à la fois de l’importation de conceptions des organismes internationaux et du monde professionnel, ainsi que du débat politique et pédagogique national. Ces prescriptions officielles ont des effets sur les manuels et les dispositifs pédagogiques qui renouvellent la contribution aux inégalités : élévation des exigences pour une partie des compétences, requises mais peu enseignées, donc saisissables seulement par les élèves préparés par la socialisation familiale ; limitation à des procédures simplifiées pour les élèves moins connivents ainsi moins préparés à la poursuite d’études longues.

The introduction of “skills” or “competences” in the common school curricula (elementary and secondary) in France, including the socle commun or “common base”, led to surprising alliances around the term “competence”. Research shows that the term “competence” in fact carries multiple meanings (utilitarian, pro-learner centred, favouring “back to basics”), depending on the stakeholder groups seeking to influence the curriculum. The various meanings derive from models borrowed from international organizations and the professional world, and from models coming from national political and educational debate. The curriculum’s formal requirements have an impact on teaching materials and practices that contributes anew to inequalities: higher expectations for some skills that are mandated but little taught and achieved only by pupils prepared for them through family socialisation; versus nothing but simplified procedures for the less well prepared students. If the consequences are this unequal in France, a long-schooled and wealthy country, what are the effects of competence-based reforms in poor countries where schooling is newer?

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