2014
Cairn
Alexandra Roux, « Ce que la liberté doit à la vérité dans la dernière philosophie de Schelling », Revue philosophique de la France et de l'étranger, ID : 10670/1.c99lhz
Dans ses derniers écrits, Schelling s’attache à penser non seulement ce qu’a d’irréductible la liberté comme telle, mais aussi ce que la liberté doit à la vérité. Pour démêler les rapports entre ces deux notions centrales, il faut tenir compte de deux lois, qualifiées de « suprêmes » et auxquelles rien ne saurait échapper, la règle de Justice et la loi de l’unité de l’être et de la pensée. Trois questions s’imposent alors : 1) Tout d’abord, celle de leur possible concurrence : comment deux lois peuvent-elles être également suprêmes ? 2) Celle de leur conciliation avec la liberté : comment peuvent-elles avoir force de lois à l’égard du Dieu libre sans que sa liberté soit par là même brimée ? 3) Celle de leur origine : si ces deux lois s’imposent à l’égard de Dieu même, d’où proviennent-elles ?