2018
Cairn
Étienne Menu, « Music sounds better with who ? », Audimat, ID : 10670/1.cbazcr
Qu’est-ce que la house filtrée française a-t-elle eu de plus que ses modèles ? Qu’y a-t-il eu de si spécial, dans sa façon de parler aux auditeurs et danseurs, que ni la disco ni la house américaine n’avaient su obtenir ? Notre co-rédacteur en chef Étienne Menu a essayé dans le texte qui suit de répondre à ces questions en se replongeant dans ses souvenirs de lycéen fan des Daft Punk. Il y est question du filtre pensé comme outil à fabriquer des mirages, de la house parisienne entendue comme version condensée de la forme pop, et de l’inévitable pétrification de l’élan « French touch », en l’occurrence ici associée au raz-de-marée Stardust à l’été 1998. C’est l’occasion pour l’auteur de voir en l’auditeur house un « activateur » de la création, et de revenir sur cette période unique, qui a bouleversé à la fois la musique française et la dance music mondiale.