2001
Cairn
Martine Meskel-Cresta, « Délire et rêves dans la citoyenneté du monde (de la langue) », Le Télémaque, ID : 10670/1.ckqood
Résumé : La citoyenneté du monde, tel un Janus, présente bien deux visages, deux aspects. C’est tout d’abord avec les ressources de la psychanalyse que ces deux aspects sont interrogés et finalement saisis dans l’opposition du rêve d’une part, du délire d’autre part : croire à la citoyenneté du monde, vouloir y croire, sans doute oui ; mais y croire trop, s’y croire, ne va pas sans danger. Dans un second temps, et avec l’aide de K. Kraus, cette citoyenneté du monde est pensée comme fidélité à la langue et à sa loi, autant contre la prose journalistique qui finalement l’énerve et la vide que contre les puristes qui sous prétexte d’en sauver l’essentiel en perdent l’esprit.