L’expérience d’une psychanalyse : Généalogies du désir à l’œuvre

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2005

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Ignacio Gárate-Martínez, « L’expérience d’une psychanalyse : Généalogies du désir à l’œuvre », La clinique du transfert, ID : 10670/1.clcj0c


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« Pour fonder son style propre en psychanalyse – et la psychanalyse n’est pas seulement les “effets” que l’on produit, mais tout autant la “théorie” que l’on parvient à produire sur ces effets -, il convient de s’éloigner du texte qui nous a formés pour interroger notre expérience et la laisser dire jusqu’à l’erreur s’il le faut. Dire comme un devoir éthique sans souci excessif de la cohérence ou des ruptures épistémologiques. Dire l’expérience d’une analyse pour témoigner du parcours d’une parole en actes. Cette parole semble chez moi ancrée autour des questions qui touchent à la fonction paternelle, à la position filiale, à l’intégration de la loi, la plénitude de la joie, l’énigme de l’amour... Toutes ces expériences impossibles autour desquelles tourne ma clinique et qui se déplacent avec les cures qu’il m’est donné de conduire. Il n’y a pas de psychanalyse en dehors de la clinique du transfert. L’expérience d’une psychanalyse ne change pas une personne ; le déplacement qui s’y opère est oblique, le sujet n’y prend pas un sens contraire dans la direction de sa vie, cela se passe hors sens, dans la constatation que nos actes portent autrement, même si nous demeurons “le même”. Nos tics, nos amours, nos lubies, notre culture, nos habiletés subissent des petits détours, des variations d’intensité parfois, mais en restant là où c’était : ce qui “transforme”, c’est la manière de dire “je” qui advient et qui produit une chimie différente dans la chanson de nos vies. » I.G.M.

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