L'héritabilité de la longévité

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1990

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Bertrand Desjardins et al., « L'héritabilité de la longévité », Population, ID : 10.2307/1533539


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Résumé En Fr Es

Desjardins Bertrand and Charbonneau Hubert. - Can longevity be Inherited ? Do the life-spans of children reflect those of their parents ? We attempted to test this hypothesis on the population of Quebec during the seventeenth and eighteenth centuries, for settlers who married before 1665 and their descendants. The children of parents who had died at a vipe old age, tended themselves to have lived longers. The correlation, though slight, and sometimes not significant, is always positive, particularly, for boys. In addition, the dispersion of ages at death of fathers and sisters is smaller dispersed than that of non- brothers or non-sisters, which supports the hypothesis of a family component in longevity. This tendency is even more apparent as there is no relationship between ages at death of spouses, who are related by marriage, but not by blood.

Desjardins Bertrand et Charbonneau Hubert. - L'héritabilité de la longévité. La longévité des enfants reflète-t-elle celle de leurs parents ? Nous le vérifions dans la population québécoise des xvne et xvnie siècles, pour les immigrants mariés avant 1665 et leur descendance. Plus les enfants sont morts vieux, plus leurs parents étaient eux-mêmes morts en moyenne à un âge élevé. L'association est modeste, parfois non significative, mais toujours dans le sens attendu, en particulier pour les garçons et leurs parents. En outre, les âges au décès des frères et des sœurs sont moins dispersés que ceux de non-frères et non- sœurs, ce qui confirme l'hypothèse d'une composante familiale de la longévité. Celle-ci ressort d'autant mieux qu'il n'y a pas de lien entre les âges au décès des conjoints, unis par le mariage mais pas par le sang.

Desjardins Bertrand et Charbonneau Hubert. - Herencia de la longevidad. ^La longevidad de los hijos, sera el reflejo de la de sus padres? Nosotros, la verifica- mos en la población de Quebec de los siglos XVII y XVIII, para los immigrantes casados antes de 1665 y para su descendencia. Mientras más viejos mueren los hijos, se observa que sus pares murieron tambien, en termine» medio, a una edad avanzada. La asociación es mo- desta y a veces no signilcantiva, pero siempre en el sentido previsto, en particular рог los hijos varones y sus padres. Ademas, al deceso de Ios hermanos y hermanas, sus edades se encuentran menos dispersas, que aquellas de los que no son ni hermanos ni hermanas, ésto confirma la hipótesis de una composante familiar de longevidad. Esta resalta aun más, cuando no hay ninguna relación entre las edades al deceso del cónyugue, ligados рог el ma- trimonio, y no por la sangre.

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