L’axiome du fantasme d’où proviennent le désir de l’analyste et donc l’interprétation

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2020

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Erik Porge, « L’axiome du fantasme d’où proviennent le désir de l’analyste et donc l’interprétation », Essaim, ID : 10670/1.cxxg26


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L’interprétation du psychanalyste, qui se confronte à celle de l’inconscient de l’analysant, se rattache au désir de l’analyste au point de lui être identique. Ce désir ne se tire pas d’ailleurs que du fantasme. Celui-ci possède une signification de vérité, liée à une modalité du futur contingent, qui le promeut à une fonction d’axiome ($ ◊ a). Sa littéralité grammaticale (différente de celle du mot d’esprit), par exemple celle d’« Un enfant est battu », opère un tressage avec la pulsion sexuelle partielle. Cela ouvre à une variété de modes d’interprétation concourant à des effets de sens réels et contribue à la sublimation.

Interpretation of the psychoanalyst, confronted with that of the unconscious of the analysand connects with the desire of the analyst to the point of being identical. This desire comes directly from the fantasy. The latter possesses a signification of truth, linked to a modality of the future contingent which promotes it to the function of axiom ($ ◊ a). Its grammatical litterality (differing from that of the joke), as for example in “A child is beaten”, interweaves with the sexual partial drive. This opens up a variety of modes of interpretation contending with effects of real meaning, and contributes to sublimation.

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