Postface : De la confrontation aux transactions. Les mutations des relations entre villes et campagnes

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2020

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Relations

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Éric Charmes, « Postface : De la confrontation aux transactions. Les mutations des relations entre villes et campagnes », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10.15454/gbmk-tc25_postface


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Résumé Fr

ette postface propose une lecture de ce livre du point de vue des études urbaines. A priori, cela signifiait lire ce livre du point de vue de l’accusé, ou du moins comme l’un de ceux qui regardent les espaces non bâtis, et notamment les terres agricoles, comme des réserves foncières, des espaces disponibles pour l’urbanisation future. Cependant, ce livre, et c’est sa première qualité, montre clairement que de telles perspectives sont en train d’être dépassées. Les capacités de résistance de l’agriculture aux agressions des villes restent certes une question centrale, mais de plus en plus cette question laisse la place à d’autres, sur l’articulation entre usages citadins et agricoles des sols. Les rapports entre l’agriculture et l’urbanisation ne se réduisent plus à un jeu à somme nulle où la se-conde gagnait ce que la première perdait. Chez les aménageurs, les terres agricoles ne sont plus vues comme de simples feuilles blanches, de même que les agriculteurs ne pensent plus systématiquement la ville comme un agent étranger ou pire comme un ennemi. Comme Monique Poulot et ses collègues (2016) le soulignent, les relations entre villes et campagnes s’inscrivent de moins en moins dans le registre de l’opposition et de plus en plus dans celui de la transaction, de l’échange. Cette évolution s’exprime de diverses manières, comme avec la mise en débat des relations que villes et campagnes nouent autour de l’alimentation, ou encore avec les discussions sur les bilans carbone. Tout cela débouche sur des volontés d’élaborer des projets partagés de territoire (les « contrats de réciprocité » en sont une illustration certes encore balbutiante mais significative).

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