1 décembre 2017
Open Access , http://purl.org/eprint/accessRights/OpenAccess
Roudière Patrick, « L'engagement des femmes dans les sociétés françaises de la Croix-Rouge 1864-1940 », Theses.fr, ID : 10670/1.d36bvl
A la fin du XIXe siècle, trois sociétés françaises de la Croix-Rouge apparaissent. Ces associations humanitaires sont auxiliaires du Service de Santé des armées. Les hommes et les femmes bénévoles soignent les soldats français blessés. Les femmes bénévoles sont infirmières, conductrices automobiles, etc. Peu à peu, elles s'imposent et deviennent essentielle dans le fonctionnement général des Croix-Rouges. Aux yeux des hauts gradés militaires, des médecins et des hommes des Croix-Rouges, elles se rendent indispensables par leurs zèles, leurs dévouements, leurs sacrifices notamment lors de la guerre entre la France de Napoléon III et la Prusse (1870-1871), pour la première fois véritablement pendant la Grande Guerre (1914-1918) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). En temps de paix, les femmes sont polyvalentes. Elles collectent des fonds, tissent des réseaux avec les populations locales, les milieux économiques et politiques. Elles recrutent de nouvelles bénévoles pour les former ensuite au métier d'infirmière. Ces femmes appartiennent aux milieux aisés de la noblesse et de la bourgeoisie. Elles remplacent leurs homologues masculins quand ils sont en sous-effectifs à certaines fonctions et selon les périodes. Elles permettent aux Croix-Rouges de continuer à assurer leurs missions en faveur des combattants blessés, des victimes d'épidémies et catastrophes naturelles. Les femmes engagées dans les Croix-Rouges ont un destin extraordinaire.