La création d'universités de niveau mondial au Japon

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2003

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Partout, chercheurs et pouvoirs publics rêvent de voir se mettre en place des universités « de niveau mondial ». Mais la création de tels établissements ou le maintien de leur statut est chose malaisée, même dans les pays industrialisés développés. Les gouvernements nationaux privilégient donc généralement dans les investissements financiers leurs universités de pointe, généralement soutenus en cela par les personnalités dirigeantes de la communauté universitaire. Il n’est pas certain que le fait de subventionner le développement d’un nombre limité d’universités soit véritablement la méthode la plus efficiente pour élever le niveau de la recherche-développement dans un pays. Comme dans le cas du Plan BK 21 et de son incidence en Corée, une controverse majeure a éclaté lorsque le gouvernement japonais a tenté de procéder à la sélection de quelque 30 universités de pointe. Si elle souhaite instaurer des incitations durables pour les universités, en améliorer la transparence et promouvoir la concurrence entre établissements, la politique nationale se doit à la fois d’enrichir les universités de pointe et de conforter les infrastructures du savoir dans les universités « ordinaires ». Cet article analyse la politique japonaise des « Universités de niveau mondial » sous deux angles, la perspective des chercheurs et celle du gouvernement national. Elle traite le sujet en se référant à une problématique que l’on retrouve dans la plupart des pays de l’OCDE.

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