Le testament de 1376 de Charles II, roi de Navarre et comte d'Évreux

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2013

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Philippe Charon, « Le testament de 1376 de Charles II, roi de Navarre et comte d'Évreux », Annales de Normandie, ID : 10670/1.dnn79p


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Charles II, roi de Navarre et comte d’Évreux (1349-1387) a rédigé trois testaments, en 1361, 1376 et 1385. Le deuxième est inédit, et ses étude et édition font l’objet du présent article. À quarante-quatre ans, malgré un repli sur son royaume pyrénéen depuis 1361, Charles s’y révèle davantage prince français que roi navarrais. Ses dispositions testamentaires ne cessent en effet de renvoyer à sa période de vie française. Charles reste aussi attaché au prestige de son sang, à ses origines royales capétiennes et à sa qualité de prince entouré de fleurs de lys de toutes parts : il désigne l’abbaye royale de Saint-Denis en France pour être un lieu de sépulture d’une des trois parties de son corps une fois divisé (fractionnement dont il jouit à l’instar des rois de France). Son testament de 1376, comme celui de 1385, le révèle enfin très fidèle au souvenir de ceux qui ont été ses compagnons de fortune ou d’infortune, mais les bénéficiaires des legs ne sont que très minoritairement Normands : ses vassaux se sont détournés de lui, progressivement mais de manière définitive. Toute la vie de Charles se lit en quelque sorte dans ce testament, qui permet d’approcher la psychologie de ce roi tant décrié par l’historiographie française, de pénétrer les cercles de ses légataires et de mesurer le niveau de ses prétentions politiques.

The will of king Charles II of Navarre, count of Evreux (1376)King Charles II of Navarre and count of Evreux (1349-1387) had three wills drawn up in 1361, 1376 and 1385. This article presents and studies the second, which has never been edited. Despite his withdrawal to his kingdom after 1361, Charles was more French than Navarin and the dispositions of his will refer to his French origins. His royal bloodline going back to the Capetians and his rank of prince surrounded by lilies as well as his determination to have one third of his body (division made possible by his kinship with French royalty) buried in the Abbey of Saint Denis attest to this. His 1376 will, like that of 1385, demonstrates his loyalty to old friends but few are Normans. His vassals progressively sought other protectors. The life of Charles II surfaces in this will and enables us to measure the mentality and political ambitions of this maligned ruler.

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