Tailler du volume et sculpter dans la masse, le parcours d’un fils de luthier entre carrosserie et lutherie

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26 juin 2018

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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César Sakellarides et al., « Tailler du volume et sculpter dans la masse, le parcours d’un fils de luthier entre carrosserie et lutherie », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.dr70ex


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César Sakellarides est le fils du luthier André Sakellarides (enquête n° 4969). Son enfance est marquée par les sons de l'atelier paternel, outils de lutherie, et par la couleur omniprésente, sa mère étant artiste peintre. Toutefois, au moment de son orientation, il décide de se former en carrosserie et c’est ainsi qu’il apprend chez les Compagnons, à sculpter dans la masse à partir d’un bloc de mousse, à créer des maquettes et à faire des moules qui servent à fabriquer des pièces. Mais de nouvelles techniques (programmes informatiques, imprimante 3D) commencent à remplacer les étapes artisanales et créatives de ce métier. C’est alors qu’il se tourne vers la lutherie. Il va créer son premier violon en 3 semaines dans l’atelier de son père. Par la suite, il est admis à l’Ecole anglaise de lutherie de Newark-on-Trent dans le Nottinghamshire au centre de l’Angleterre et y apprend les techniques propres à l’école. De retour à Marseille, il effectue également des stages dans différents ateliers où Il perpétue l’esprit du compagnonnage en s’imprégnant des différentes méthodes. La variété des opérations, la rencontre avec les musiciens le passionnent, il explique également son intérêt pour le vernis qui est selon lui le moment le plus stressant et le plus enthousiasmant dans la fabrication du violon. Travailler avec son père ne lui pose pas de souci et ils sont très complices. Concernant son avenir, il lui reste une étape à valider, la restauration de haut niveau, prochaine étape de son parcours. Sa seule appréhension est que la lutherie régresse dans les années à venir à cause de la concurrence grandissante.

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