De la naissance du syntagme au groupe accentuel et à la structure prosodique

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2023

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Philippe Martin, « De la naissance du syntagme au groupe accentuel et à la structure prosodique », Travaux de linguistique, ID : 10670/1.ds2ncu


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Les « scories » de la parole spontanée, hésitations, répétitions, abandons, reformulations et surtout reprises, constituent autant d’indices observables pour assigner au groupe accentuel, séquence de mots ne comprenant qu’une seule syllabe accentuée (hors accent d’insistance et en position finale en français), le rôle d’unité minimale non seulement prosodique mais aussi lexicale se substituant aux mots orthographiques. La structure prosodique de la phrase, définie par des regroupements accentuels en plusieurs niveaux, est déterminée par des relations de dépendance entre groupes, tels qu’indiquées par des mouvements mélodiques à l’endroit des voyelles des syllabes accentuées. Ces mouvements sont catégorisés selon leur direction montante ou descendante, au-dessus ou en dessous d’un seuil différenciant les changements mélodiques censés être perçus comme tels de ceux perçus comme tons statiques, le seuil de glissando. La structure prosodique est ainsi définie indépendamment de la structure syntaxique, avec laquelle elle peut être ou non congruente.

The “noise” of spontaneaous speech, i.e. hesitations, repetitions, abandonments, reformulations and above all repetitions, constitute the many observable clues to assign to stress groups, sequences of words with only one stressed syllable (not emphatic and in final position in French), the role of minimal unit not only prosodic but also lexical, in place of orthographic words. The prosodic structure, defined by merging stress groups into ­several levels, is inferred from dependency relations as revealed by melodic movements located on stressed syllable vowels. These movements are classified according to their rising or falling direction, above or below the glissando threshold, differentiating the melodic changes perceived as such versus those perceived as static tones. The resulting prosodic structure is therefore defined independently from syntax, with which it can be (or not be) congruent.

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