La pratique militante des avortements illégaux en France : Le parcours d’un étudiant en médecine précurseur et insoumis

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2021

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Hugo Melchior, « La pratique militante des avortements illégaux en France : Le parcours d’un étudiant en médecine précurseur et insoumis », Les Tribunes de la santé, ID : 10670/1.ds96yk


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À partir de l’été 1972, dans le cadre des luttes féministes pour libérer l’avortement, des militant(e)s grenoblois(e)s décidèrent de rompre à la stratégie exclusivement légaliste et institutionnelle prônée par certaines figures médiatiques et charismatique, comme l’avocate Gisèle Halimi, cofondatrice de l’association « Choisir ». Ils voulurent venir pratiquement et immédiatement en aide aux femmes en détresse, toujours possiblement exposées à la répression pénale et à l’opprobre social.La connaissance de l’existence de la méthode d’avortement par aspiration, dite méthode Karman, puis son appropriation rendirent possible à l’échelle de la ville de Grenoble « cette pratique militante » et politique des avortements provoqués en France.Nous avons voulu nous intéresser à l’histoire de cet agir collectif et transgressif en faveur de l’avortement libre, gratuit, et sécurisé à travers la trajectoire biographique d’Olivier Bernard, étudiant en médecine à Grenoble et militant proféministe au sein de « Choisir », qui importa cette « arme révolutionnaire » en France, tout en participant activement avec d’autres jeunes militant(e)s à son utilisation encadrée, afin que les femmes désireuses d’avorter n’aient plus à risquer leur vie.

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