De l’enfermement à l’internement par contrainte subjective : de quel enfermement s’agit-il pour un jeune ?

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2021

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Alexandra Escobar Puche, « De l’enfermement à l’internement par contrainte subjective : de quel enfermement s’agit-il pour un jeune ? », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.dwltyb


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Historiens, magistrats et sociologues s’accordent pour dire qu’en France une augmentation des centres éducatifs fermés et des établissements pénitentiaires pour mineurs ( epm) se répandent, que l’enfermement comme solution à la délinquance se profile à l’horizon, et que la punition devient la règle. Comment comprendre ce recours fréquent à l’enfermement à notre époque ? Quelles sont les alternatives à l’incarcération ? Peut-on penser cette question de l’enfermement comme relevant d’un sentiment intime, d’une expérience subjective à rebours d’un enfermement qu’on imposerait de l’extérieur ? Pour essayer d’y répondre, nous aborderons, dans un premier temps, très succinctement, la question du châtiment lié à l’enfermement et à l’incarcération tout en essayant de montrer les implications étymologiques et sociales de la notion de châtiment. Dans un deuxième temps, nous tâcherons de montrer, à travers trois vignettes cliniques, la manière dont l’enfermement peut aussi être pensé comme une expérience subjective, un vécu psychique singulier. Enfin, à travers ces vignettes, nous envisagerons comment le milieu hospitalier peut, à certains moments, alléger la contrainte subjective ou l’impasse ressentie ou vécue par un sujet à un moment donné. Pour ce faire, nous nous appuierons sur le discours psychanalytique comme boussole d’analyse.

Historians, judges, and sociologists agree that France is witnessing an increase in closed educational centers and penitentiary institutions for minors ( epm), with confinement destined to become a solution to crime: a punishment that becomes the rule. How can we understand this frequent use of imprisonment in our time? What are the alternatives to confinement and incarceration? Can we think of the question of confinement as being part of an intimate feeling, of a subjective experience in reverse of a confinement imposed from outside?In an attempt to answer this question, we will first address, very briefly, the issue of punishment by confinement and incarceration while trying to show the etymological and social implications of the notion of punishment. In a second step, we will try to show through three clinical vignettes the way in which confinement can also be thought of as a subjective experience, a singular psychic experience. Finally, through these vignettes, we plan to show how the hospital environment can, at certain moments, relieve the subjective constraint or the impasse felt or experienced by a subject at a given moment. To do this, we will rely on psychoanalytic discourse, which will serve as a compass for the analysis.

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