La place de l’affaire Furcy dans la mémoire post-coloniale

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2021

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Olivier Chopin, « La place de l’affaire Furcy dans la mémoire post-coloniale », Histoire de la justice, ID : 10670/1.dx8b2l


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Le procès en liberté intenté par l’esclave Furcy de 1817 à 1843 devant les juridictions de la colonie de Bourbon puis de la métropole occupe une place grandissante dans la mémoire post-coloniale. Depuis une dizaine d’années, cette affaire est prétexte à stigmatiser la magistrature coloniale tout en mettant en exergue le prétendu combat de Furcy pour l’abolition de l’esclavage. Au moyen de son analyse judiciaire, l’article participe à la déconstruction de la mémoire de l’affaire Furcy. L’arrêt de la Cour de cassation rendu en faveur de Furcy est la conséquence de l’évolution des idées sous la monarchie de Juillet, portées par le procureur général Dupin. Lui-même propriétaire d’esclaves à l’île Maurice, Furcy ne symbolise pas le mouvement abolitionniste de la colonie.

The emancipation proceedings brought by the slave Furcy from 1817 to 1843 before the courts of the Bourbon colony and subsequently Metropolitan France occupies a growing role in post-colonial memory. In the past ten years or so, this case has become a pretext to stigmatise the colonial judiciary, while highlighting Furcy’s so-called fight for the abolition of slavery. Through its legal analysis, this article contributes to deconstructing memories of the Furcy case. The ruling of the Court of Cassation in favour of Furcy was the consequence of a shift in ideas under the July Monarchy, led by Attorney General Dupin. As an owner of slaves himself in Mauritius, Furcy did not symbolise the abolitionist movement of the colony.

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