Qui rêve ? Songes, visions et éthique chez Augustin

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Isabelle Koch, « Qui rêve ? Songes, visions et éthique chez Augustin », Cahiers philosophiques, ID : 10670/1.e6hsg6


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Lorsque je rêve que je commets un délit, dois-je être blâmée pour mon rêve, ou pour ce que je fais en rêve ? Augustin, comme la plupart des Pères de l’Église occidentale, répond par la négative à cette question. Pourtant, il défend plusieurs thèses qui semblent difficiles à concilier avec celle de la neutralité éthique des songes. En particulier, il considère que les émotions ou les pensées oniriques sont de véritables affects, sont de vrais actes de connaissance, et que nous les reconnaissons comme tels au réveil. En prenant en compte la phénoménologie très fine du rêve qu’offre Augustin, nous tenterons de comprendre pourquoi il tient pour évident qu’en rêve, il n’y a pas de péché.

When I dream that I commit an offence, must I be blamed for my dream, or for what I do in my dream ? Augustine, like most of the Western Church Fathers, answers No to that question. However, he advocates many theses which seem difficult to reconcile with the ethical neutrality of dreams. In particular, he considers emotions or dream thoughts as genuine affects and real acts of knowledge, which we identify as such in waking up. Taking into account the very fine-tuned phenomenology of dreams offered by Augustine, we shall try to understand why he takes for granted that in a dream, there is no sin.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en