An Overview of Tsarist Policy on Islamic Courts in Turkestan: Its Genealogy and its Effects

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26 mai 2010

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Paolo Sartori, « An Overview of Tsarist Policy on Islamic Courts in Turkestan: Its Genealogy and its Effects », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.e6wzil


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Résumé En Fr

This paper is an overview of measures taken by the tsarist administration in Turkestan to interfere with the domain of Islamic law. It questions the idea that K. P. von Kaufman’s ignorirovanie policies did not significantly effect Islamic judicature, showing that the reforms introduced by the Russian administration consolidated power in legal matters in the hands of the Muslim judges to the detriment of other authoritative figures, such as the jurisconsults. After the Andijan uprising (1898) the policy of non-interference in Islamic legal matters was felt to be too permissive and was therefore abandoned. The new interest in Islamic courts and jurisprudence that emerged led to stricter monitoring of the sentences handed down by the courts and to some attempt to codify Islamic law. But this happened too late to significantly influence how the Islamic courts were administered: the Russian authorities in Turkestan were never interested enough in Islamic jurisprudence to study it in depth and did not profit from the “Orientalist” knowledge gathered in other Muslim regions of the Empire.

Cet article passe en revue l’ensemble des voies par lesquelles la pratique de la loi islamique au Turkestan s’est transformée pendant l’époque tsariste. En questionnant l’idée selon laquelle la politique de l’« ignorirovanie » [non-intervention] de K. P. von Kaufman n’a pas affecté de manière significative la jurisprudence islamique, il tente de prouver que les réformes introduites par l’administration russe ont consolidé le pouvoir juridique dans les mains des juges musulmans au détriment des autres figures de l’autorité, tels les jurisconsultes. Après la révolte d’Andidjan de 1898, la politique de non-intervention dans les affaires légales islamiques a été ressentie comme trop laxiste et a été de ce fait abandonnée. Le nouvel intérêt pour les tribunaux et la jurisprudence islamiques qui a alors émergé, a conduit vers une surveillance plus stricte des sentences émises par les tribunaux musulmans et à une certaine tentative de codifier la loi islamique. Mais ceci est arrivé beaucoup trop tard pour pouvoir influencer de façon significative la manière dont les tribunaux islamiques étaient administrés : les autorités russes du Turkestan ne se sont jamais assez intéressées à la jurisprudence islamique pour pouvoir l’étudier en détail et n’ont pas profité de la connaissance « orientaliste » qui s’était constituée dans d’autres régions musulmanes de l’empire.

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